Dans la presse le 15 et 16 décembre

Publié le par Ernesto

Un peu d'actualité...

 

 

Les compagnies aériennes engrangent des bénéfices records

 

Selon l'association internationale du transport aérien (Iata), le secteur va dégager plus de 15 milliards de dollars de bénéfices en 2010. En septembre, l'objectif tablait sur un bénéfice de 8,9 milliards. Le millésime 2011 sera moins bon avec des bénéfices envisagés de 9,1 milliards.

Après avoir enregistré une des plus lourdes pertes de son histoire en 2009, le secteur du transport aérien va cette année dégager des bénéfices jamais atteints. Selon l'Association internationale du transport aérien (IATA), dont les membres représentent 93% du trafic mondial (les low-cost n'en font pas partie), les compagnies aériennes vont enregistrer un profit net record de 15,1 milliards de dollars. Soit quasiment un doublement de la dernière prévision réalisée en septembre qui tablait sur 8,9 milliards.

A l'origine de cette performance dépassant toutes les attentes, la nette amélioration de la conjoncture économique mondiale. Pour en mesurer l'importance, il faut se souvenir que le secteur a perdu 51 milliards au cours de la dernière décennie. Le marché aérien mondial est tirée par les compagnies asiatiques, notamment chinoises, qui vont représenter la moitié des bénéfices du secteur (7,7 milliards de dollars), mais aussi par les américaines (+5,1 milliards) tandis que les transporteurs européens traînent la patte avec un maigre profit de 400 millions.

"Nous relevons nos prévisions de bénéfices pour l'industrie aérienne en raison d'un solide redressement des recettes et une utilisation nettement meilleure des capacités des avions", a expliqué l'IATA lors de la journée des médias au siège de l'organisation à Genève.

Pour autant, ces résultats restent relativement médiocres au regard des 565 milliards de chiffre d'affaires. La marge n'est que de 2,7% "Si les compagnies aériennes étaient des organisations caritatives, ce serait un résultat formidable. Mais dans les affaires, cela signifie clairement que nous restons un secteur malade", a estimé le président de l'Iata Giovanni Bisignani, prévenant d'ores et déjà: "L'année prochaine sera plus difficile".

Il table sur des profits nets à 9,1 milliards de dollars. Le secteur devrait ainsi "être confronté à des conditions plus difficiles que celles auxquelles nous faisons face actuellement", a ajouté le président de l'Iata. Le prix du baril notamment.

 

 

Ce n'est pas contradictoire...


Le décrochage du transport aérien européen inquiète l'association internationale du secteur


Si l'année 2010 se solde par un bénéfice record pour le transport aérien mondial -15,1 milliards de dollars -, les compagnies européennes restent à la traîne en matière de rentabilité, distancées par leurs concurrentes américaines et surtout asiatiques, constate l'Iata.

 Dernière année à la tête de l'Association internationale du transport aérien, Giovanni Bisignani ne pouvait rêver mieux. Le directeur général de l'Iata, qui cédera son fauteuil l'an prochain à l'actuel patron de Cathay Pacific, Tony Tyler, a annoncé hier que les bénéfices nets cumulés des 230 compagnies aériennes membres de l'association atteindraient 15,1 milliards de dollars pour 2010, soit le meilleur résultat de l'histoire de l'Iata.

Ce bénéfice record illustre le spectaculaire redressement du secteur, qui avait encore généré 16 milliards de pertes en 2009. Mais le rebond du trafic, ajouté à la stabilité des prix du pétrole et aux efforts de productivité et de réduction des coûts des transporteurs, ont fait la différence.

http://www.lesechos.fr/medias/2010/1215/0201004434790_web.jpgAlors certes, ces profits record ne représentent encore qu'une marge nette de 2,7%, « pathétique », selon Giovanni Bisignani, et qui « ne couvre même pas le coût du capital ». Ils n'effacent pas non plus les 51 milliards de dollars de pertes enregistrées depuis 2001. Mais ils n'en constituent pas moins une bonne surprise, même pour Giovanni Bisignani. En début d'année, les mêmes experts de l'Iata tablaient encore sur 2,5 milliards de pertes pour 2010 et sur 8,9 milliards de bénéfices, fin septembre.

Seule déception : les compagnies européennes sont restées à la traîne de cette reprise mondiale, en n'affichant qu'un modeste bénéfice net cumulé de 400 millions de dollars. « Le transport aérien européen a 13 fois la taille du transport africain, mais ses profits sont seulement 4 fois supérieurs », se désole le patron de l'Iata.

D'après les prévisions de l'organisation, ce décalage européen devrait même perdurer en 2011. Si l'association table sur un bénéfice revu à la hausse de plus de 9 milliards de dollars pour l'an prochain, les Européens seraient tout juste à l'équilibre, avec 100 millions de bénéfices, contre 3,2 milliards pour les Américains et 4,6 milliards pour les Asiatiques. « L'Europe est le plus gros problème », a souligné Giovanni Bisignani, qui incrimine le manque de soutien des gouvernements européens et le niveau trop élevé des taxes.

Une évolution structurelle

Cependant, ce retard en Europe traduit également une évolution structurelle, avec la montée en puissance des transporteurs des marchés émergents, essentiellement du Moyen-Orient et d'Asie, et le déclin relatif des Européens. Devenue en 2009, le premier marché aérien mondial, devant l'Amérique du Nord en nombre de passagers, l'Asie voit son trafic intérieur doubler tous les six ans, contre quinze ans pour le trafic mondial. Ses transporteurs devraient générer la moitié des profits mondiaux cette année.

Par ailleurs, les quatre premières compagnies aériennes mondiales en termes de capitalisation sont asiatiques, a indiqué Giovanni Bisgnani, avec dans l'ordre, Air China (20 milliards de dollars), Singapore Airlines (14 milliards), Cathay Pacific (12 milliards) et China Southern (11 milliards). En cinquième position arrive Latam, le nouveau groupe sud-américain encore à naître de la fusion du chilien LAN et du brésilien TAM, à moins de 11 milliards de dollars, devant les deux leaders mondiaux en chiffre d'affaires et en passagers, Delta Airlines et Lufthansa, à 10 milliards chacun. Air France est loin derrière, à 6 milliards de dollars.

 

 

Transavia dément vouloir ouvrir des vols intérieurs

L’idée d’une ouverture de ligne entre Tours et Marseille, opérée par transavia.com en France, a été évoquée lors d'une conférence de presse par le maire de Tours. Transavia réagit.

La direction de la aompagnie Transavia France tient à préciser qu’aucune ouverture entre Marseille et Tours n’est à l’étude au même titre qu’aucune liaison domestique en France. Lionel Guérin, PDG de Transavia France, tient à rappeler que la compagnie a pour but de desservir le bassin méditerranéen au départ de Paris Orly-Sud, Nantes, Lyon et Marseille.

 

Air France en partage de code avec Saudi Arabian


Air France et Saudi Arabian ont signé un accord de partage de codes qui prendra effet le 10 janvier prochain, sur les liaisons entre Paris, Djeddah et Riyad, opérées en A320 et A330.  

L'accord prévoit également un transfert des vols Saudi du terminal 1 au terminal 2 de CDG. A Djeddah, Air France exploitera ses vols au terminal sud de l'aéroport King Abdulaziz.

 

Taxes : Le prix des billets va augmenter

 L'industrie du transport aérien s'insurge. La Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam) explique que l'Assemblée Nationale "a adopté, sans discussion, un amendement du gouvernement présenté en fin d’examen de la loi de finances rectificative pour 2010, relevant massivement les tarifs de la taxe d’aéroport, destinée à financer les missions régaliennes de l’Etat, principalement les services de sécurité et les mesures de sûreté".

De fait, les charges aéronautiques vont augmenter plus vite que l’inflation et surtout "plus vite que le trafic aérien, qui n’a pas retrouvé le niveau d’avant 2008". Pour la seule taxe d’aéroport sur Orly et CDG, l’augmentation est de 15%, alors que l’inflation devrait ressortir à 1,5% en 2010. Pour la Fédération nationale de l'aviation marchande, ces augmentations, "à la charge des clients aériens, impactent directement le prix du billet d’avion" et pénalisent lourdement les compagnies aériennes. Ce, au moment où le secteur tente de sortir d’une crise économique majeure, et d’une année 2010 marquée par l’éruption du volcan islandais, les mouvements sur la réforme des retraites et les grèves dans le contrôle aérien. Concrètement, cet amendement porte cette taxe, perçue sur le passager aérien, de 10 euros à 11,5euros sur les aéroports de classe 1 (ADP) et de 11,5 euros à 12 euros sur les aéroports de classe 3. Pour mémoire, la Fnam rappelle que les charges aéronautiques "qui impactent directement le prix du billet d’avion" ont augmenté de plus de 90% en 10 ans alors que sur la même période le trafic passager a progressé de 21,5% et l’inflation de 17,3%.

 

Taxe allemande : Ryanair supprime 25 routes

 La compagnie aérienne low cost Ryanair a annoncé de nouvelles coupes dans son réseau allemand en réaction à l’instauration le 1er janvier d’une nouvelle taxe sur les passagers.

Après les suppressions annoncées à Francfort, les aéroports de Berlin, Brême et Düsseldorf vont voir disparaître une partie des liaisons du programme d’été de la compagnie à bas coûts irlandaise, l’Allemagne perdant dans l’opération « 3000 emplois et trois millions de passagers par an » suite à la création d’une taxe  sur les touristes. 

Ryanair détaille comme suit les coupes annoncées: à Berlin, 122 vols hebdomadaires sur quatre routes (Brême, Francfort, Düsseldorf et Kaunas), 900 000 passagers par an et 900 emplois. A Brême, 58 vols hebdomadaires sur huit routes (Alghero, Berlin, Gdansk, Kaunas, Liverpool, Memmingem, Milan et Trapani), soit 400 000 passagers et 400 emplois. Düsseldorf – Weeze perdra 84 vols par semaine sur treize routes (Berlin, Birmingham, Bydgoszcz, Cracovie, Gdansk, Göteborg, Kaunas, Kerry, Oslo, Santander, Saragosse, Valladolid et Wroclaw), soit 700 000 passagers par an et 700 emplois.

Ajoutées aux coupes annoncées pour le printemps à Francfort – Hahn, le nombre de routes supprimées par Ryanair en Allemagne s’élève désormais à 34, soit 414 vols hebdomadaires. Le PDG Michael O’Leary a comme d’habitude pris pour exemple « l’écroulement du tourisme et du trafic aérien en Irlande et Angleterre » qui avait suivi la création de taxes sur le tourisme dans les deux pays, félicitant au contraire l’Espagne, la Belgique, la Hollande ou la Grèce qui ont supprimé toutes ces taxes. Ces nations peuvent donc s’attendre à voir arriver de nouveaux avions sur les bases de la low cost irlandaise.

Rappelons que la low cost allemande Air Berlin a également décidé de supprimer des routes suite à la création de la nouvelle taxe, qui s’élève à 8 euros pour les vols courts, 25 euros pour les moyen-courriers et 45 euros pour les long-courriers décollant d’Allemagne.

 

Publié dans Actualité

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