Le train, on vous dit!!

Publié le par Ernesto

Evoqué il y a quelques mois sur ce Blog, les galons risquent bien de disparaitre des vestes de nos brillants PNT au profit de casquettes tout à fait seyantes...

Vers une alliance Air France - SNCF ?

La SNCF va-t-elle desservir les hubs (plateforme aéroportuaire, NDLR) d'Air France ? Elle envisagerait de créer avec la compagnie aérienne "une filiale spécialement dédiée à l'alimentation des plateformes aéroportuaires", a déclaré Frank Bernard, le directeur Europe de l'entreprise publique, dans un entretien à Libération mardi 15 juillet.

La compagnie aérienne avait laissé entendre son intention de se lancer dans le transport ferroviaire en confirmant, vendredi 4 juillet, sa possible association avec Veolia Environnement. Elle avait alors déclaré que "dans le cadre de la libéralisation des transports ferroviaires prévue en 2010, Air France et Veolia examinent la possibilité de mettre en place l'émergence d'un nouvel acteur de la grande vitesse ferroviaire". L'alliance devait se traduire dans un premier temps par l'ouverture d'une liaison Roissy-Bruxelles.

Interrogée sur une possible alliance avec la SNCF, Air France n'a pas souhaité faire de commentaires pour le moment.


Et quand on ne veux pas faire de commentaires, c'est que l'on est agaçé.
Sinon, on dit "c'est pas vrai...." ou  "oui, c'est vrai"


Ne t'inquiète pas, Air France, les Syndicats ne diront rien, ils parlent au ministre:

 

Avantages en nature : les syndicats d'Air France interpellent le gouvernement

 

Dans une lettre adressée à plusieurs ministres, l'intersyndicale réfute le caractère d'avantage en nature que l'Urssaf attribue aux billets à réduction non commerciale dont bénéficie les salariés de la compagnie.     

Les syndicats d'Air France ont interpellé mercredi plusieurs ministres sur la possible remise en cause par l'Urssaf des billets à prix réduits accordés aux salariés de la compagnie, dans une lettre adressée notamment au secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau. "Air France, qui est entrée dans une zone de turbulences très fortes, a plus que jamais besoin d'un corps social apaisé et cohérent", écrit l'intersyndicale qui comprend une dizaine d'organisations dont la CGT, la CFDT, la CFTC, FO, l'Unsa aérien, l'Unac et le Snpnac.

Les salariés bénéficient de facilités de transport sur les avions de la compagnie grâce à des billets dits "GP" (gratuité partielle), rappelle l'intersyndicale dans un courrier daté de mardi envoyé à Dominique Bussereau et transmis à l'AFP. Des lettres similaires ont été envoyées au Premier ministre François Fillon, à la ministre de l'Economie Christine Lagarde, au ministre du Travail Xavier Bertrand ainsi qu'à Raymond Soubie, conseiller social de l'Elysée, a précisé la CFDT.

"L'Urssaf considère aujourd'hui que ces billets à réduction non commerciale doivent être considérés comme des avantages en nature. Ceci, bien évidemment, entraînera pour l'entreprise des cotisations sociales patronales et pour les salariés des augmentations fiscales", poursuit l'intersyndicale qui craint les conséquences pour le pouvoir d'achat des salariés et redoute que la "cohésion sociale de l'entreprise" s'en trouve affectée.

Selon elle, ces facilités de transport sont pour les salariés, au moment d'intégrer l'entreprise, "un critère important et dans le quotidien un élément de solidarité qui renforce leur attachement à l'entreprise". L'intersyndicale précise que "l'ensemble des Compagnies membres de l'IATA font bénéficier, sous une forme ou une autre, leurs salariés de telles facilités". Elle sollicite donc une entrevue avec chacun des responsables contactés. (Source AFP)

 Tant que vous y êtes, Messieurs, pourriez vous parler au Ministre de la Carte Famille Nombreuse de la SNCF. On ne sait jamais...


Moins drôle....

British Airways et Ryanair réduisent à leur tour leurs capacités

Alors que les commandes s'accumulent au Salon anglais de Farnborough pour les constructeurs aéronautiques civils, les compagnies aériennes occidentales boivent, l'une après l'autre, la tasse. Ironie du sort, les mauvaises nouvelles sont venues d'outre-Manche hier. British Airways (BA) et Ryanair, le numéro un européen des « low cost », ont annoncé, à leur tour, la réduction de leurs capacités dans le cadre de leur programme pour l'hiver 2008-2009, tout en soulignant qu'il leur sera difficile d'être profitables.

Intervenant devant l'assemblée générale de BA, son président du conseil d'administration, Martin Broughton, a ainsi reconnu qu'atteindre la rentabilité au terme de l'exercice en cours sera un « exploit considérable » dans les « conditions opérationnelles actuelles ». De fait, sa direction prévoit déjà de réduire les capacités aériennes de 3 % à 5 % cet hiver. Des diminutions de fréquences sont à l'étude et, s'il n'est pas prévu, à ce stade, de supprimer des routes long- courriers, une ou deux lignes court-courriers pourraient être suspendues.

Moins de vols

De son côté, Ryanair a indiqué programmer une diminution de 18 % de sa flotte utilisée à partir de l'aéroport de Dublin, ce qui représentera un baisse de 12 % environ du nombre de vols par semaine. Son directeur général, Michael O'Leary, constate que la compagnie « low cost » réaliserait un « très petit profit ou rien du tout » si le prix du baril reste aux alentours de 130 à 140 dollars.

 

 

900 emplois supprimés chez Spanair

Spanair, filiale à 100% du groupe aérien scandinave SAS, a annoncé aujourd'hui un plan de restructurations qui aboutira à la suppression de 900 emplois et à l'arrêt de certaines lignes afin de faire face à un environnement difficile.

SAS précise que les 900 emplois sont à plein temps. Il ajoute que neuf lignes dont Madrid-Vienne, Madrid-Munich, Barcelone-Zurich ou encore Bilbao-Malaga seront supprimées. Ces lignes sont considérées comme non stratégiques. Le groupe scandinave ajoute que Spanair devrait clouer au sol une quinzaine d'aéronefs.

A l'issue de la réduction de ses capacités, Spanair opèrera 80% de son réseau actuel et continuera à être l'une des plus grandes compagnies sur le marché avec 260 vols quotidiens et 48 destinations.

Alors qu'il avait annoncé son intention! de céder sa compagnie Spanair avant la fin du second trimestre 2008, SAS a finalement abandonné le processus de vente le 19 juin dernier. La compagnie avait justifié cette volte-face par des conditions d'activité difficiles sur le marché espagnol, accentuées par la hausse des prix du carburant.

 

Delta Air Lines accuse une perte de 1 milliard de dollars au deuxième trimestre

La troisième compagnie aérienne américaine a enregistré une perte de 1,04 milliard de dollars au deuxième trimestre de son exercice 2008. L'année dernière à la même période, le groupe affichait un bénéfice de 1,59 milliard de dollars, en partie grâce à un gain exceptionnel lié à sa sortie de faillite. 

Hors charges exceptionnelles, la compagnie reste néanmoins bénéficiaire : sans ce milliard (1,1 milliard) de dollars de provisions, dépréciations et coûts de restructuration, la compagnie a dégagé un bénéfice bien supérieur aux attentes à 137 millions de dollars, ou 35 cents par action. Il y a un an, ce profit s'élevait à 274 millions de dollars. Dans le même temps, le chiffre d'affaires s'est inscrit en ha! usse de 9,8% à 5,5 milliards de dollars, un chiffre également meilleur que les prévisions des analystes.

Delta s'attend à dégager une marge opérationnelle inférieure ou égale à zéro, pouvant aller jusqu'à -2%, à l'issue de son exercice. En revanche, elle devrait être positive et comprise entre 1 et 3% au prochain trimestre.

 

American Airlines tombe dans le rouge

Mauvais trimestre également pour la compagnie aérienne américaine  American Airlines. Cette dernière a annoncé aujourd'hui des pertes de 1,45 milliard de dollars sur fond de dépréciation de la valeur de sa flotte et d'envolée du prix du kérosène. Cette perte nette intègre 1,2 milliard de dollars de dépréciation de la valeur de sa flotte d'avions dont certains resteront désormais au sol. Sans cette charge, la perte est de 284 millions de dollars. L'an passé à la même période, le numéro deux des compagnies américaines avait affiché un bénéfice net de 317 millions de dollars, soit 1,08 dollar par action.  



Pas de commentaire.....

 

 

Publié dans Actualité

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