Il faut bien reprendre...

Publié le par Ernesto

C’est bien dur de reprendre…

Raconter nos tracas, dénoncer les comportements des uns et des autres, jeter un œil triste ou révolté sur les dérives de la vie politique et sociale Française.

 

Pourtant, l’actualité nous montre, jour après jour, que nos dirigeants, nos patrons, les hommes politiques ne cessent jamais de mettre en place des politiques qui rendent la vie des salariés de plus en plus difficile.

 

Ainsi, notre Président nous promet des temps difficiles. Nous sommes préparés : l’année prochaine, finit la rigolade, la récession, l’inflation, le prix du pétrole, tout cela ferra que l’année 2009 sera placée sous l’austérité.

Finit les augmentations pharaoniques consenties par la Direction depuis ces deux dernières années. Finit les accroissements du montant des titres restaurants qui faisait rougir les salariés eux mêmes, 0,10 € cette année !! Merveilleux.

 

Bref, il faut redevenir raisonnable.

 

D’ailleurs nos patrons l’ont bien compris et ont donné l’exemple :

(les Echos)

Les salaires des patrons du CAC 40 ont progressé à un rythme modéré en 2007      (Dis Tonton, pourquoi tu tousse ?)
  Selon le quotidien "Les Echos", la moyenne de leur salaire – hors stock-options et actions gratuites – s'établit à 2,26 millions d'euros en 2007, soit une hausse de 4,3 % sur un an. Durant cette même période, la progression des bénéfices totaux des entreprises du CAC 40 a été évaluée à 5 %. La croissance similaire des deux taux est le signe que les rémunérations patronales "progressent au même rythme que les bénéfices" des entreprises.
Le transport aérien est en crise. Extrait de la RP de nos Camarades d’Apex :

Pétrole cher : Air France-KLM se rogne les ailes

Conséquence de la hausse du prix du kérozène : Air France - KLM s'apprête à réduire ses ambitions en matière de capacités dès la prochaine saison d'hiver.

«Par rapport aux années précédentes, on va limiter l'augmentation de l'offre pour le programme hiver 2008-2009, mais il y aura quand même une croissance», a déclaré un porte-parole de la compagnie, ajoutant que «des précisions seront données au plus tard en septembre».

Air France - KLM avait dans un premier temps envisagé d'augmenter ses capacités de 4 %. En définitive, avec le renchérissement du prix du kérozène, les objectifs ont été considérablement revus à la baisse. Le transporteur table désormais sur une quasi-stabilité de ses capacités (+1,1%), selon les chiffres communiqués hier par Jean-Cyril Spinetta, le patron de la compagnie.

«Une question de survie»
Air France prévoit aussi des économies supplémentaires de 100 millions d'euros. «Chaque service a été appelé à retarder ses dépenses», a précisé François Cabrera, le secrétaire général (CFDT) du comité central d'entreprise (CCE) d'Air France. La direction du groupe a annoncé «une maîtrise des embauches renforcée», ce qui signifie en pratique un gel des embauches selon François Cabrera. Air France envisage aussi une sortie anticipée de toute la flotte des Boeing 747-400, trop gourmands en kérosène.

Ce plan de rigueur n’est pas vraiment une surprise pour les salariés du groupe. Ces mesures viennent s'ajouter aux 150 millions d'euros d'économies déjà annoncées en mai par Jean-Cyril Spinetta, lors de la conférence de presse-bilan du groupe.

Selon le quotidien Les Echos, Air France examinerait aussi « la possibilité d’un accord de partenariat » avec Veolia Tansport dans la grande vitesse ferroviaire. L’idée sous-jacente est de permettre à la compagnie aérienne d’acheminer ses passagers par rail sur certains axes.

Ces adaptations de l'offre du groupe sont une question de survie, selon le directeur général commercial France, Christian Boireau. «Aujourd'hui notre préoccupation, c'est de savoir comment être encore en vie d'ici à deux ans.»

 

Donc C’est sérieux.

Jean-Cyril Spineta aurait d’ailleurs commencé « une tournée des popotes » afin d’expliquer la gravité de la situation aux salariés de la grande maison.

Il aurait également reçu les Syndicats, mais chut !! Comme certains accords, c’est secret…

 

Nous ramasserons sûrement le pavé en pleine poire, mais soyons néanmoins plus vigilants que fatalistes. Rien, rien n’est écrit .

Vigilants plus que défaitistes, car souvent, c’est dans ces occasions que nos patrons profitent, la bouche en cœur et la main au même endroit, de nous glisser une ou deux « olives » dont ils ont le secret.

 

L’actualité nous laisse encore assez de sujet pour se mobiliser et combattre.

Merçi, petit Nicolas !

 

Publié dans La Compagnie

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