Impuissance, libérale et complice??

Publié le par Ernesto

Un soufflet! Que dis-je une baffe  !
C'est ce  qu'a administré à Nicolas-je-dis-on-fait, le Conseil d'Administration de la Société Générale.
Lui qui réclamait à mots à peine couverts, la démission de Daniel Bouton, s'est vu désavoué par les financiers.

Preuve par l'exemple que l'argent commande, le politique suit, obéit.

Nous élisons des hommes politiques afin qu'ils nous gouvernent, mais ils ne sont mêmes pas sur la passerelle.

Le PIB du Sénégal! C'est ce qui a été perdu par Jérôme Kerviel.
Pourquoi? Il voulait devenir un "trader d'exeption", bien....

Dans Courrier International:

Jérôme Kerviel victime de la lutte des castes
Pour réussir dans la banque du jeune trader, mieux vaut faire partie de l'élite issue des grandes écoles françaises. Les autres sont soit marginalisés, soit méprisés. Pour "impressionner ceux qui comptent", Jérôme Kerviel a donc tout essayé... Même les méthodes les plus retorses.
 
 
 
En 2005, Jérôme Kerviel a vécu le plus beau moment de sa carrière : il a été promu et a quitté le misérable back-office de la Société générale, un lieu si peu prisé qu'il est surnommé "la mine", pour devenir trader au sein de cette puissante institution bancaire. Mais, si aux Etats-Unis, ceux qui parviennent à se frayer un chemin vers le haut de la hiérarchie sont valorisés, il n'en va pas de même dans le système de castes tout en rigidité qui règne dans la haute finance française. Il semblerait que la volonté de Kerviel d'impressionner ses collègues explique en partie son comportement désastreux. "J'étais moins considéré que les autres du fait de mon parcours universitaire et professionnel", a-t-il déclaré aux enquêteurs lors de sa garde à vue des 26 et 27 janvier.

Le courtage n'a certes rien à voir avec la physique des particules, mais la Société générale a pour habitude de recruter ses meilleurs traders dans les grandes écoles françaises. ../. Ce sont eux qui empochent les salaires les plus juteux.

L'état-major de la banque, y compris Jean-Pierre Mustier, patron du secteur des financements et investissements de la Société générale, est issu de Polytechnique. Le président-directeur général Daniel Bouton est diplômé de l'Ecole nationale d'administration, le célèbre établissement qui pourvoit le pays en hauts fonctionnaires. "Si vous sortez de l'ENA ou de Polytechnique, votre avenir est assuré. Sinon, vous passez à côté de tous les bons postes", explique un ancien responsable de la banque. "Ce clivage se retrouve dans toute l'entreprise". "Son parcours en faisait une sorte d'exception", explique Mustier à propos de Kerviel.

Cela n'a pas toujours été le cas. La culture d'entreprise qui prévaut aujourd'hui à la Société générale est un effet secondaire de la mutation de l'institution. A la fin des années 1980, elle est passée du statut de banale banque pour particuliers à celui d'acteur majeur de la scène financière internationale. C'est en tout cas ce que constate Michel Marchet, qui représente l'un des syndicats de la banque et travaille à la Société générale depuis quarante ans.

A ses débuts, se souvient-il, même les salariés sans diplômes pouvaient faire de belles carrières. Et puis soudain, ils se sont retrouvés écrasés par de nouvelles recrues choisies dans les écoles de l'élite française. La montée en puissance de cette nouvelle caste, poursuit Marchet, a également eu une conséquence logique : "Les employés issus des couches populaires ont été moins nombreux à être recrutés."

On comprend mieux dès lors pourquoi Jérôme Kerviel, originaire d'une petite ville de Bretagne et diplômé d'une université peu connue, a laissé entendre aux enquêteurs qu'il espérait, par son habileté, s'attirer les faveurs "de ceux qui comptent".
Eh, oui mon bon Monsieur, les grandes écoles, l'élite.
Tu devrait réfléchir, petit cadre, ouvrier....
Te rends tu compte à qui tu confies, tes petites économies?
Toi, qui cris "Haro" sur les régimes spéciaux, sur le système de retraite par répartition, trop social à ton goût, capitalise, capitalise...
Laisse les énarques jouer avec ta retraite, et n'oublie pas, de voter UMP....

Plus dure sera la chutte

Publié dans Actualité

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C
Tiens tiens on parle de caste des écoles d'ingénieurs. On dirait qu'il se passe la même chose à la maintenance non ?
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