Dans la presse de ce matin

Publié le par Ernesto

Finit les pauvres et les touristes anglais!!

 

 

La low-cost EasyJet veut séduire les hommes d'affaires 

La compagnie aérienne a triplé ses bénéfices pour l'année clôturée en septembre. Elle paiera son premier dividende en 2012. La compagnie aérienne low-cost EasyJet veut renforcer sa présence auprès de la catégorie des hommes d'affaires, qui représentent seulement 18 % de ses ventes aujourd'hui. Annonçant hier qu'elle avait triplé ses profits pour l'exercice clos en septembre et qu'elle paierait son premier dividende en 2012, EasyJet a ainsi révélé une nouvelle politique tarifaire. Contre un prix plus élevé, il sera possible de changer son billet jusqu'à deux heures avant le départ du vol, d'embarquer plus rapidement que les touristes classiques et de prendre un bagage supplémentaire en cabine. Les compagnies aériennes traditionnelles, qui gagnent beaucoup d'argent sur la catégorie business, pourraient donc devoir contrer cette attaque sur leur terrain. Faisant partie des rares compagnies à rester profitables l'an dernier, EasyJet a profité du rebond généralisé du secteur pour à peu près tripler ses résultats avant impôts, à 154 millions de livres. Si le volcan islandais, notamment, lui a coûté près de 100 millions, les frais de carburants se sont repliés de 123 millions de livres. Le nombre de passagers ayant grimpé de 7,9 %, à 48,8 millions, EasyJet a augmenté ses revenus de 11,5 %, à près de 3 milliards. La compagnie fondée il y a 15 ans par Stelios Haji-Ioannou et présidée par Carolyn McCall en a profité pour annoncer que ses finances lui permettaient de verser son premier dividende en 2012, au titre de l'exercice clos en septembre l'an prochain. Celui-ci sera fixé à un cinquième du résultat par actions. Par ailleurs EasyJet compte augmenter sa flotte d'avions de 24 appareils d'ici 2013, portant le total de sa flotte à 220. Ces chiffres n'ont pas impressionné la Bourse, qui sanctionnait le titre de la compagnie de près de 4 % hier après-midi à Londres. Il est possible que les résultats aient été déjà pris en compte dans les cours et que la hausse des coûts récurrents -de 2,2 % -par passager ait déçu. Certains analystes comme ceux de Numis soulignent également que bien que les perspectives de croissance d'EasyJet soient bonnes, le bras de fer entre la compagnie et son fondateur continue à peser sur les comptes. Celui-ci, qui est resté principal actionnaire bien qu'il ait accepté de quitter la direction de la compagnie, a estimé que le dividende allait dans la bonne direction mais n'était pas suffisant. Il souhaiterait qu'il représente la moitié des bénéfices. EasyJet et « Sir Stelios » viennent de solder une dispute de plus de deux ans en trouvant un accord qui va permettre à ce dernier de monétiser à prix d'or la marque dont il reste propriétaire. EasyJet va lui verser 0,25 % de ses revenus pendant au moins dix ans, afin d'avoir toute latitude pour se développer dans les services associés au transport aérien (hôtellerie, location de voiture, assurance-voyages…).

 

 

Enfin, depuis le temps que l'on en parle!

L'enquête de Yves Weissenberg, pèsera, espérons le, plus que les remarques des Organisations Syndicales de notre compagnie

 

 

Voyages d'affaires : les notes de frais sont peu optimisées 

Les notes de frais sont toujours sources de désorganisation dans les entreprises. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée par KDS auprès de 164 voyageurs et professionnels, basés en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. D'après Yves Weisselberger, Pdg de KDS, seul un système unifié de gestion de voyages et de notes de frais permet de calculer le coût et le retour sur investissement d'un voyage d'affaires. Or, ce sont souvent des services différents au sein de l'entreprise qui gèrent les deux dépenses : achats, ressources humaines, finances, administration, hiérarchie directe, etc. Une fois les notes de frais soumises, elles sont rarement (56,1%) ou jamais (28%) remises en question. Plus de la moitié des participants (54,9%) indiquent que leur entreprise ne cherche pas à connaître le retour sur investissement de leurs déplacements professionnels. Avec du recul, 51,2% n'hésitent pas à admettre que certains de leurs voyages ne valaient ni le temps ni le coût qu'ils ont engendrés. "Cela témoigne d'une absence de vision proactive sur le coût total d'un voyage, incluant l'hébergement et les autres frais associés", estime Yves Weisselberger. Selon lui, la proposition de KDS permet d'obtenir un prévisionnel des dépenses de voyages et des frais professionnels. 

 

Travaillez plus, mais acceptez une diminution de salaire

 

Air France propose de travailler plus, sur quinze jours par mois

La direction rencontre les pilotes aujourd’hui pour les convaincre d’adopter le plan Bases, destiné à réduire l’écart de compétitivité entre la compagnie et les low cost sur la France. Le plan Bases, dévoilé par les Echos hier, prévoit de rendre plus compétitif le réseau court et moyen courrier d’Air France, en basant une dizaine d’avions sur quatre aéroports régionaux (Bordeaux, Nice, Toulouse et Marseille) et en demandant à son personnel volontaire d’effectuer jusqu’à six heures de vol réel par jour, compensés par quinze jours de congés en suivant. Or les réticences sont encore nombreuses. Selon les syndicats, la hausse de productivité serait de l'ordre de 20% avec une augmentation de salaire de 5%. "Ce qui revient à une baisse de 15% de nos salaires, ces derniers étant indexés à l'activité", a expliqué l'Unac. "La densité de travail n'a jamais été aussi importante. C'est le rythme de travail des personnels d'easyJet qui le font sans service à bord", a-t-il ajouté. La direction d'Air France va rencontrer aujourd’hui les pilotes et jeudis les hôtesses et stewards.

 

 

Triste, encore une disparition

 

Maintenance aéronautique : disparition d'Europe Aviation 

Spécialisée dans la maintenance et le démantèlement d'avions, la société Europe Aviation est liquidée. Elle avait cumulé 15 millions d'euros de pertes. Le tribunal de commerce de Créteil (Val-de-Marne) a prononcé la liquidation judiciaire d'Europe Aviation (EA) au début de ce mois. Les quelque 200 salariés de cette société basée à Orly reçoivent leurs lettres de licenciement depuis le début de la semaine. Affecté par une forte baisse d'activité, ce spécialiste de la maintenance d'avions était en redressement judiciaire depuis le mois de juillet. Il avait obtenu une période d'observation jusqu'en janvier. La justice a préféré stopper les dégâts avant ce terme. Le cumul des pertes approchait 15 millions d'euros, selon la direction. L'effectif d'EA avait dépassé les 200 salariés avant la crise du transport aérien en 2008. Un plan social prévoyait de le diviser par deux après le déclenchement de la procédure collective. En vain, a estimé le tribunal de commerce.

Un trou d'air fatal

Implantée à Orly, Roissy et Châteauroux (Indre), cette société contrôlée par Grégoire Lebigot a prospéré depuis sa création en 2003, grâce à l'externalisation de l'entretien des avions de plusieurs compagnies aériennes, dont Air France. Son chiffre d'affaires avait presque triplé entre 2006 et 2009, passant de 12 à 30 millions d'euros. EA avait entamé une diversification sur l'aéroport Marcel Dassault à Châteauroux. Soutenue par la région Centre, elle portait les espoirs d'une plate-forme de déconstruction d'avions gros-porteurs, pour laquelle Boeing avait montré son intérêt. L'ancien aéroport de l'Otan devait même devenir le principal site d'EA, puisque ses locaux d'Orly devenaient trop étroits. Les difficultés du secteur aérien, illustrées par la réintégration de la maintenance par les compagnies, ne lui ont pas permis d'opérer ce virage. « Avec ou sans Europe Aviation, nous continuons de soutenir le projet de plate-forme de démantèlement d'avions », nous dit François Bonneau, président (PS) de la région Centre. Principal actionnaire d'une société d'économie mixte, la collectivité locale a mobilisé 20 millions d'euros afin d'acquérir et aménager un hangar de 15.000 m 2. EA constituait le navire amiral du holding constitué par Grégoire Lebigot. Le groupe Vallière Aviation possède des parts dans huit autres sociétés, dont des participations majoritaires aux Emirats arabes unis et au Maroc. Ces filiales poursuivent leurs activités. L'activité de recyclage devrait se poursuivre à Châteauroux sous l'égide d'une autre entité du groupe.

 

 

Ah mon dieu (auquel nous ne croyons d'ailleurs pas, est'il nécessaire de le rappeler!), l'émotion m'étreinds....

Pilote d'avion. Profession ou la réaction, l'esprit de décision sont des qualités exigées, et souvent présentes parmis nos équipages. 

Aussi, ce ne peut être qu'avec émotion que l'on prend connaissance de cet appel à la gréve, deux jours avant la journée d'action nationale.

Faut quand même le faire.

Ou alors, être tellement en retard que l'on appelle à rien pendant toute la période de mobilisation Intersyndicale, et après une prise de conscience que l'on va se faire rouler, ajouter la maladresse à ne pas faire coïncider son action avec celles des mécréants du régime général...Etonnant, non?

 

Communiqué de presse : Préavis de grève des pilotes Air France 

Constatant le refus du gouvernement de : prendre en considération nos demandes sur les spécificités de notre profession dans la réforme générale des retraites, fixer un calendrier pour la mise en œuvre de la réforme de notre caisse de retraite complémentaire (CRPNAC), maintenir le niveau d’exonération des indemnités de rupture

L’UNPL et RWAY/SNPNAC, syndicats représentatifs des pilotes d’Air France, appellent les pilotes à un arrêt de travail de deux jours  du 20 au 21 novembre au 2010. La profession de pilote de ligne présente deux particularités : son exercice est interdit après 65 ans et il est assujetti à une aptitude médicale. La réforme de la CNAV, particulièrement l’obtention du taux plein à 67 ans, est de ce fait incompatible avec nos contraintes réglementaires et nécessite des ajustements. D’autre part, ces spécificités raccourcissent statistiquement la durée d’exercice de notre profession. C’est la raison pour laquelle nous avons une caisse de retraite autonome. Pour assurer sa pérennité, une réforme de ce régime complémentaire a été votée il y a trois ans et n’a, à ce jour, toujours pas été mise en œuvre. Notre activité est soumise à une forte compétition internationale. La Direction d’Air France soumet donc ses pilotes à un chantage récurrent de baisse des rémunérations contre délocalisation du fait du différentiel de charges avec nos concurrents. C’est dans ce contexte, alors que l’entreprise connaissait des bénéfices historiques, que nous avions accepté un accord de modération salariale en échange de rémunérations alternatives défiscalisées. La baisse du seuil d’exonération d’une partie de ces dispositifs est donc, dans cette perspective, totalement inacceptable. Elle est d’ailleurs contre productive puisqu’elle incite encore plus la Direction de la compagnie à développer sa politique de délocalisation de nos emplois. Nous ne pouvons que regretter l’absence d’un dialogue social et nous espérons que le nouveau gouvernement saura retrouver la voie d’un dialogue constructif.

Roissy, le 16 novembre 2010

 

Publié dans Actualité

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article