Communiqué de l'UD CGT 63
Retraites : ensemble contre
la propagande du Medef
Le meeting que le Medef organise le 02 décembre à la Grande Halle d'auvergne est une provocation. Pendant des semaines, des mois, les salarié(e)s, les jeunes, les privés d'emplois, les retraités ont multiplié grèves et manifestations pour crier leur refus de la réforme des retraites que le gouvernement nous impose. Ils refusent cette loi inacceptable parce qu'injuste et inefficace.
Quand le patronat débarque 2 salariés sur 3 avant 60 ans, prétendre allonger la durée du travail est une imposture.Dans ces conditions, reculer l'âge de départ en retraite, c'est livrer les salariés à l'assurance chômage et aux minima sociaux. Dans ces conditions, allonger la durée de cotisation c'est faire baisser le niveau des pensions. Avec un montant moyen de 1 069 €, 1 535 € pour les hommes et 692 € pour les femmes, avec 4,5 millions de retraités qui perçoivent le minimum (590,33 €), cela revient soit à condamner cette population à la misère, soit à la contraindre à avoir recours au privé, avec les résultats qu'on a vus aux USA ou en Angleterre.
Pendant ce temps, le patronat et l'actionnariat voient la part des richesses qu'ils prélèvent augmenter. Depuis 1993, année de la réforme Balladur, la part des richesses produites en France (PIB) consacrée aux retraites a stagné pendant que celle des dividendes a doublé.
C'est pour toutes ces raisons, la loi votée, que nous continuerons de lutter pour son abrogation. Si le Medef croit que le temps du "calme après la tempête" est arrivé, il se trompe. En tous cas, nous ne laisserons ni le gouvernement, ni le patronat nous endormir avec leur berceuse : "nous vivons plus longtemps, nous devons travailler plus longtemps". La productivité augmente plus vite que l'espérance de vie; de l'argent il y en a. Il faut partager les richesses produites !
L'UD CGT du Puy de Dôme, dans l'unité syndicale, appelle les militantes et militants, les salarié(e)s, retraité(e)s, la jeunesse et les privé(e)s d'emploi, à venir jeudi 02 décembre, devant la Grande Halle d'Auvergne, montrer que rien n'est terminé. Ensemble, le combat continue : pour l'emploi, les salaires, les retraites.