Information CGT-Orly escales
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De nombreux mouvements sont prévus fin janvier: Urgentistes des hopitaux de l'assistance publique, fonctionnaires, cheminots (FO et SUD-rail).
Bernard Thibault annonce également des mobilisations pour début février.
Déclaration à la sortie de la cérémonie des voeux de petit Nicolas aux "forces vives":
PARIS - "Il y a là (...) un discours culpabilisateur sur le pouvoir d'achat que je n'accepte pas", a dénoncé jeudi Bernard Thibault après les voeux du président de la République aux "forces" de la Nation. De nouveau, c'est de la faute aux salariés s'ils ne gagnent pas assez, ils ne travaillent pas assez", a déploré le secrétaire général de la CGT.
"Dans une période où la question du pouvoir d'achat, du niveau des salaires, du niveau des retraites, monte avec autant d'intensité au point que, je l'espère, nous allons pouvoir décider d'actions syndicales importantes pour le début du mois de février, on pouvait s'attendre aujourd'hui à ce que le président de la République entende ce qui monte dans le pays", a-t-il ajouté.
Constatant que c'est "le contraire" qui s'est produit, le patron de la CGT a conclu que le discours du chef de l'Etat "ne restera(it) pas dans les annales". AP
Orly, le 17.01.08
COMMUNIQUE DE PRESSE
UN NON EVENEMENT ?
Alors que le 20 décembre 2007 la Direction d’Air France sur Orly dénonçait aux medias une « grève inadmissible sans aucune raison d’être dont les motifs étaient inexistants », etc…les dirigeants de l’entreprise, en lien avec ceux des compagnies 3e niveau, filiales à 100% d’Air France, ont décidé d’abandonner l’assistance Piste effectuée par du personnel Air France.
Ce que la Direction appelle un « non-evènement », c’est l’abandon d’une assistance piste (confiée à l’entreprise WSF) qui représente environ 20% de notre activité sur Orly (équivalent de 130 touchées quotidiennes) !!!.
Cette décision prise, semble t-il vers la fin du premier semestre 2007, confirme la justesse des craintes des personnels.
Outre la revendication portant sur l’augmentation des rémunérations, totalement justifiée par la déficience de nos salaires comparativement à la perte du pouvoir d’achat et aux excellents résultats d’Air France (1.140 millions d’euros de bénéfice) et les liquidités disponibles (6 milliards), le dernier conflit portait, en parallèle, sur l’avenir des emplois permanents à Air France sur Orly et sur la nécessité absolue d’embaucher les travailleurs précaires (CDD – MOE).
Comment la Direction peut-elle faire semblant « publiquement » de s’étonner de l’ampleur de la réaction des personnels quand les faits confirment la remise en cause de nos emplois et quand le Directeur de l’escale se refuse encore de recevoir les représentants de notre organisation ?
Les enquêtes actuellement lancées par notre syndicat sur les négociations salariales et les conditions de travail font apparaître, sur Orly, l’assurance d’un fort mécontentement et laissent présager un nouveau conflit. Après les personnels navigants commerciaux en Octobre, les personnels d’Orly en décembre, quel artifice la Direction utilisera t-elle la prochaine fois ? À moins qu’enfin elle entende la colère pour ouvrir de véritables négociations !