L'aéroport de Clermont-Ferrand change de main
Un article sur le site de l'Union Locale CGT de Roissy:
Le Syndicat Mixte de l’Aéroport de Clermont-Ferrand/Auvergne (composé du Conseil régional d’Auvergne, de Clermont communauté et du Conseil général du Puy-de-Dôme) vient d’attribuer l’exploitation de l’aéroport de Clermont-Ferrand/Auvergne au groupement constitué à parité de Vinci Airports (mandataire) et de Keolis Airport, déjà partenaires dans le cadre de l’exploitation des aéroports de Grenoble et de Chambéry.
Ce contrat d’une durée de 7 ans prendra la forme d’une délégation de service public d’exploitation et entrera en vigueur le 1er janvier 2008. Il comprend l’exploitation, l’entretien et la maintenance de la plateforme aéroportuaire : aérogare, pistes et équipements ainsi que des implantations commerciales. L’ensemble du personnel (170 salariés) de l’aéroport qui était auparavant employé par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) intègrera le groupement VINCI Airports / Keolis Airport.
Ce contrat de gestion déléguée s’inscrit dans le cadre du processus de privatisation de la gestion des aéroports régionaux français. Depuis 2004, le groupement Vinci Airports/Keolis Airport gère dans ce même cadre les aéroports de Grenoble-Isère et Chambéry-Savoie.
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Une déclaration de la
Fération des Transports de la CGT
Le texte n'est pas de toute première francheur, mais toujours d'actualité, vous en conviendrez.
A venir, dès que prêt, un article sur les escales dites "commerciales" de notre magnifique Cie.
Leurs soucis et préocupations rejoignent ceux de nos camarades grévistes d'Air France Orly.
Si on rêvait?
Il était une fois, un mouvement unitaire.....
Tiens, ça c'est juste pour se mettre du baume au coeur, toujours grâce à nos Camarades de l'UL de Roissy.
Rappel des faits :
Le 2 avril 2004,( et avec la réforme de la carte judiciaire, ça va pas s'arranger...) les agents de l’escale de Toulouse (Passage et Bagages notamment), s’étaient massivement mis en grève. Le PDG d’Air France, Cyrile Spinetta, venait ce jour là inaugurer le nouveau site d’Air France Industrie à Toulouse. A cette occasion, les salariés tenaient à lui exprimer leurs inquiétudes sur des menaces de suppressions de postes (déjà) et leur ras le bol des conditions de travail (déjà).
Le soir même, le chef d’escale décidait d’octroyer l’équivalent de trois heures de salaire à tous les salariés non grévistes des secteurs Passage et Bagages (qui n’avaient rien demandé), en « récompense » ( au mérite...)des efforts fournis.
Cette mesure constitue une atteinte au droit de grève et est discriminatoire entre grévistes et non grévistes. Elle avait pour objectif de diviser les salariés.
Avec la CGT, 43 salariés grévistes ont saisi le Conseil de Prud’hommes. Celui-ci leur donne raison :
« Le Conseil des Prud’hommes de Toulouse juge que les 43 salariés ont été victimes de discrimination syndicale et condamne Air France à payer à chacun d’entre eux 300€ à titre de discrimination syndicale, à payer au syndicat CGT la somme de 4500€ de dommages et intérêts, et 1000€ pour les frais engagés pour la procédure ».. La direction d’Air France fait appel de cette décison.
La Cour d’Appel de Toulouse a confirmé la décison du Conseil de Prud’hommes :
« la bonification de 3 heures accordées aux salariés non grévistes constitue une mesure de discrimination à l’égard des salariés grévistes, fondée sur leur participation au mouvement de grève(…) La cour d’Appel confirme le jugement »
Cette décision de justice est une victoire pour les 43 salariés et la CGT, et au-delà, pour tous les salariés et le droit de grève.